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JCPOA : Un retour aux négociations suffisant ?

Le 29 novembre, les représentants de la France, Chine, Russie, Allemagne et Royaume-Uni se sont réunis à Vienne afin de discuter à nouveau d’un possible rétablissement du JCPOA, le fameux accord entre l’Europe, les États-Unis et l’Iran afin d’éviter que ce dernier puisse obtenir une arme nucléaire. Durant la présidence de Trump, ce dernier a mis fin à cet accord. Le gouvernement Iranien, n’ayant aucune raison de respecter les limites qui lui étaient imposées, fut désormais libre de continuer le développement d’une arme nucléaire.



À quelques semaines voire jours d’un « breakout », signifiant que la nation aura suffisamment de matière nucléaire afin de s’armer, le successeur américain Biden tente de revenir sur les actions de son prédécesseur. Si la reprise des négociations semble être une bonne nouvelle, tous les acteurs principaux de la situation actuelle ne sont pas présents. Israël, désormais menacé par le possible nouvel armement Iranien, a multiplié les attaques afin de freiner l’avancée technologique de son voisin. C’est désormais dans une situation tendue et relativement pressée que les différentes parties doivent trouver un nouvel accord afin d’éviter qu’un nouveau pays fasse partie de la courte liste de ceux possédant un armement nucléaire.


Un renversement des rôles


Si Donald Trump a été remplacé par un président plus « modéré » diplomatiquement, c’est le cas contraire en Iran. Le nouveau président, Ebrahim Raisi, est souvent considéré comme extrémiste et la simple présence de l’Iran à la table des négociations semble être déjà une grande avancée au vu de la position politique de Raisi.


Malgré la reprise des échanges, la position ferme de Raisi se ressent dans ses demandes afin d’assurer un rétablissement du JCOA. Si sa demande d’une assurance du maintien de l’accord après la présidence de Biden semble être logique après le départ soudain et forcé des États-Unis, Raisi profite aussi de la situation afin d’imposer des termes qui vont au-delà des limites de l’accord. Entre autres, il exige la fin des sanctions américaines sur le pays. Ces dernières n’ont cependant aucun lien avec le programme nucléaire iranien. Établies par Trump, ces sanctions économiques ont pour principal objectif de réprimer le régime iranien.


Malgré sa place à la table de