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Les migrations internationales, où en est-on ?

Dernière mise à jour : 16 oct. 2022

Depuis les années 1980, les migrations sont perçues comme un facteur d’instabilité. Beaucoup de pays du Nord craignent en effet que l’augmentation du nombre de migrants ne conduise à la remise en cause de l’identité nationale, de la bonne marche de l’économie. Cette peur est-elle fondée ?


Quelques définitions


Mobilités : il s’agit des déplacements humains (donc pas les flux de services ou de biens), sous toutes ses formes (migrations, tourisme…)

Migrations : Sous-catégorie des mobilités, il s’agit d’un déplacement, d’un changement de lieu, qui implique l’idée de durée (>1 an). Le tourisme ne fait donc pas partie de la définition.

Réfugié : Statut qui renvoie à la Convention de Genève de 1951, qui vise à protéger toute personne qui fuit son pays du fait de tensions ethniques, religieuses ou politiques. Les pays signataires de la Convention de 1951 ont l’obligation d’accueillir tout demandeur d’asile.

Migrant environnemental : Migrant qui quitte son pays du fait de la dégradation environnementale du pays dont il est originaire. Il ne dispose pas de statut particulier – les pays d’accueil n’ont aucune obligation légale à son égard.

Des causes multiples


Causes économiques : les inégalités de développement entre pays sont l’une des premières sources de migrations. Au Sud, le chômage et le manque de perspectives peuvent pousser à la migration vers des pays du Nord qui ont besoin de main d’œuvre, et qui peuvent avoir recours à des politiques migratoires favorables.